Koha Ditore

Monténégro : entretien exclusif avec le ministre des Affaires étrangères

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Pour ses voisins, la sécession du Monténégro devra s’effectuer avec la
complicité de la Serbie. Ensuite, si tout va bien, les États de l’ancienne
Yougoslavie se regrouperont, à l’instar de l’Union européenne. Toutefois, la
situation au Monténégro se complique chaque jour un peu plus. Le
gouvernement serbe ainsi que l’Union européenne sont opposés à l’idée d’un
référendum sur l’indépendance du pays. Le chef de la diplomatie
monténégrine, Branko Lukovac, a accepté de répondre à nos questions. Il
dévoile également la politique retenue par Milo Gjukanovic et ses
collaborateurs pour accéder à la souveraineté.

Propos recueillis par Ilda Mara Koha Ditore : « – Quel est l’état de vos relations avec la Serbie ? Comment expliquez-vous la réaction de ses dirigeants à l’égard du référendum ? » Branko Lukovac : « – En Serbie, un esprit rétrograde cohabite avec des éléments de modernité. Les Serbes emploient les mêmes méthodes que sous Milosevic. Ils s’opposent au référendum en prétextant vouloir préserver la République Fédérale de Yougoslavie (RFY). La Serbie n’est pas encore prête à un partenariat équitable. Cependant, il lui faudra apprendre à discuter avec le Monténégro sur une base d’égalité. » Koha Ditore : « – Aujourd’hui, la Serbie (…)

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